La Colombie ne peut pas s'asseoir le dos contre l’alerte de guerre Chaviste

Publicado: 2009-11-09   Clicks: 6615

 

 Colonel Luis Alberto Villamarin Pulido le 9 de Novembre 2009

 

      Systématiquement le président vénézuélien a parcouru la route de toutes les mesures politiques et stratégiques qui à travers l'histoire ont façonné les étapes préalables aux grandes guerres. Chavez n’es est pas bluffant. Il désespère à cause de plusieurs faits : une situation interne insoutenable au Venezuela, une  éventuelle réélection du président Uribe en Colombie, et surtout d’une impatience de voir la Colombie telle que par les FARC et insérée dans son plan stratégique du socialisme du XXI siècle.

 

En tant que marxiste-léniniste et soumis aux ordres de Fidel Castro, M. Chavez à est en guerre contre la Colombie, contre tout ce qui ne favorise pas le communisme et  contre ceux qui s’opposent à ses partenaires des FARC. Dans cette veine, sa mégalomanie stimulée par Fidel et Lula, peut conduire à l’ordre irresponsable d'une agression armée contre la Colombie.

 

La méthodique et calculé la somme de justificatifs faite par Chavez ne manque que de la gâchette. Un événement grave impliquant une réponse armée en provenance du Venezuela en vue d'une guerre rapide attaquant des points stratégiques colombiens, cela pourrait apparaître en forme de magnicide avec l'aide des terroristes islamiques, un incident entre le Nicaragua et  la Colombie ou bien un échange de tirs entre les troupes à la frontière de la deux pays.

 

Il est curieux que la pluie d'attaques verbales et d'annonces de sa position de guerre de la part de Chavez, du dimanche dernier, ait apparue dés que Lula a offert ses bons offices et intentions afin de poser Uribe et Chavez pour faire la paix, conjointement avec son ministre Gracia (ami inconditionnel des FARC), qui a offert les services de la Force aérienne brésilienne pour patrouiller la frontière binationale.

 

Cette magnificence ne peut pas être qu’une coïncidence. Comme dans la fable de Rafael Pombo "Gouverneurs dignes et timides, là où il y a du fromage, ne mettez pas le chat" car Unasur est pleine de communistes et d'opportunistes de gauche désireux de surpasser l'OEA et de virer les États-Unis du continent. Ces communistes cherchent d'intégrer la  Colombie dans la sphère socialiste et la dépendance brésilienne et en deuxième instance, légitimer les FARC comme une armée révolutionnaire avec des ambassades dans chacun des pays dotés de gouvernements alliés au Forum de Sao Paulo.

 

Uribe ne peut pas retomber dans l'erreur de mettre une affaire aussi délicate dans les mains d'un complice des FARC. Cela doit sembler paradoxal, mais Lula est plus intéressé dans l’occurrence d’un conflit armé entre la Colombie et le Venezuela. Les raisons sont évidentes: ainsi aurait l'occasion d'agir comme médiateur / sauveur et héros de la journée. Quelque chose qui rappellerait la mascarade de Fidel Castro lorsque qu’il a  poussé Chavez vers la rupture des relations avec la Colombie suite a la capture du guérillero Granda, pour revenir sur scène plus tard en tant que médiateur impartial.

 

Pendant que Evo Morales a justifié l'attitude verbale et guerrière de Chavez, le silence de l’organisation « colombiens pour la paix » devient suspicieux, ainsi que l'attitude flagrante et cynique de Ernesto Samper, pour qui les mots honte et dignité semblent ne pas exister.

La même chose arrive avec les directeurs politiques, des parlementaires et même au sein de la  Cour suprême, tous toujours prêts à attaquer le président Uribe, mais dans ce désormais indifférents envers une agression armée évidente et imminente de la part de Chavez contre la Colombie.

 

Pour ces raisons et bien d'autres, la Colombie doit adopter des mesures stratégiques, politiques, diplomatiques, économiques, géopolitiques, militaires et psychologiques.

 

       Au niveau stratégique, le gouvernement colombien devrait fournir la mobilisation nationale. Le temps est venu de dépoussiérer des plans pour la sécurité nationale et la défense, pour activer le Conseil supérieur de la Défense nationale, de mettre à jour les plans de guerre des Forces armées, de repenser les conditions logistiques de chacune des classes et de fournitures, de mettre à jour et d’intégrer les statistiques et les données précises des entreprises, des hôpitaux, des groupes de défense civile, les ambulanciers, les hommes et les femmes en âge de combattre, et ainsi de suite.

 

      Sur le front diplomatique, mobiliser les consuls et les ambassadeurs afin de présenter la situation dans tous les bureaux à l'étranger où ils sont accrédités, les détails des plans stratégiques du Forum de Sao Paulo, Alba et Unasur, visant à destituer les institutions colombiennes et mettre en œuvre la dictature communiste totalitaire comme ai Cuba. Il est capital de demander  une action du Conseil de sécurité des Nations Unies pour bloquer les intentions de Chavez, et la condamnation, ainsi qu’exiger des punitions pour les dirigeants de l'Équateur, le Nicaragua, Cuba, le Brésil et la Bolivie, à cause de leur soutien du terrorisme communiste.

 

Dans le domaine économique, il est urgent que les bureaucrates et diplomates colombiens travaillent et visent des objectifs plus précis cherchant de positionner les  produits colombiens dans d'autres marchés différents que ceux des voisins belliqueux.

 

Dans le domaine géopolitique, il est nécessaire de clarifier de façon déterminante, à l’aide de l'administration démocratique des États-Unis, quelle est la position réelle du colosse du nord dans cette affaire. Jusqu'à présent tout semble indiquer que le Pentagone est d'un côté et la Maison Blanche d’un autre, par rapport à la Colombie. La manque de rigueur avec le traité de libre commerce (TLC) d’après le parti démocrate, en contraste avec l’élevé investissement en terme du sang des soldats, des policiers et des civils dans la lutte contre le terrorisme laisse le sentiment de que la Colombie est toute seule dans la défense de la liberté, et que si l'agression Chaviste prend place, la Maison Blanche opterait pour déplacer le problème vers la Colombie et vers une médiation diplomatique de Lula ou de son éventuel successeur.

 

Au niveau militaire nous devons nous mobiliser et former de réserves dans les opérations de guerre régulière, créer des unités de contre-insurrection, tout en continuant le combat contre les structures des FARC et l'ELN. À cet effet, les forces militaires doivent être les équipes avec armement de dernière génération.

 

Finalement dans le domaine psychologique, il est important d'intensifier les campagnes de propagande militaire pour convaincre les terroristes des FARC à démobiliser; informer els Vénézuéliens des informations spécifiques sur la gravité d’une guerre entre ces deux peuples frères.

 

Monsieur le Président, ministres, sénateurs, gouverneurs, maires ; le temps est arrivé pour une mobilisation nationale, il est nécessaire de rompre les chaînes de l'indifférence et l'inertie face à la défense nationale. Il ya une menace grave et imminente. L'assaillant a averti l'intention d'attaquer la Colombie. On se tromperait irréversiblement en croyant qu’il s’agit encore d'une harangue délirante de Chavez.

 

«La guerre ne tue pas des soldats mis en garde," dit le vieil adage.

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